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Le mot facultatif : salade
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Pourquoi quitter la lumière pour l’ombre,
On aperçoit une main qui s’avance,
Dans une pièce noire comme le carbone,
Et qui fait peur,
On a l’impression que la pièce va absorber la main,
Suivie du propriétaire de ladite main,
Et qu’il va être englouti par les ténèbres,
Corps et âme,
Sans possibilité de retour,
La porte va se refermer sur lui,
Et il n’aura pas d’autre issue,
Il va se dissoudre lentement dans cette torpeur,
Qui va le dévorer, le vider de son énergie vitale,
Et ne laisser de lui que des traces,
C’est peut-être ça l’enfer,
Il ne le sait pas encore
Mais quelque part il est mort,
Le néant l’emporte,
Il ne résiste pas,
Il sait que c’est son heure,
Et il l’accepte
Il dit adieu à tous ceux qu’il aime,
Même s’ils ne peuvent pas l’entendre,
Et il part, doucement,
Son corps n’est plus,
Son âme est dans l’au-delà,
Il est enfin apaisé.
La main courante avait été déposée pour un vol de main, une prothèse en carbone sur laquelle on avait fait main basse, la victime qui avait la main verte ne s’en lavait pas les mains et faisait des pieds des mains pour remettre la main dessus ce qui ne se fit pas en un tour de main …
Quand une demande de rançon arriva qui n’y allait pas de main morte il fallut prendre en main cette affaire en seconde main et c’était loin d’être « clefs en main », le privé prit donc la main -une enquête en sous-main- et annonça montre en main qu’il prêterait main forte pour prendre la main dans le sac l’homme de main aujourd’hui.
Il y parvint haut la main.
« Sur l’écran
noir de mes nuits blanches »
Depuis que la porte s’est refermée sur son silence, il cherche en vain un rai de lumière qui pourrait le maintenir vivant. Que s’est-il passé ? Tout tournait à peu près rond dans sa vie. Une vie de couple avec enfants, des vacances en Bretagne en été, à la montagne en hiver. Des amis pour partir en weekend et faire la fête. Une vie tout ce qui a de plus normale avec un petit plus … Une amie particulière pour moments privilégiés.
« Moi je me fais mon cinéma »
Que s’est-il passé ? Ce matin, il est parti de la maison, comme d’habitude. Comme d’habitude, il a déposé les enfants à l’école. Comme d’habitude, il a salué Sophie à l’accueil. Comme d’habitude il a pris un café avec les collègues avant d’entamer sa journée, un débrief en quelque sorte. Aurait-il dû remarquer quelque chose, un regard en biais, une poignée de main fuyante, une absence, une atmosphère différente ?
« Sans pognon et sans caméra »
La comptable est arrivée comme tous les vendredis. Brigitte s’est assise sur son bureau, une fesse posée sur le bord, a joué de son charme, lui a donné rendez-vous pour mardi soir. Rien qui ne soit étrange. C’est leur soirée squash avec leur conjoint.
« Bardot peut partir en vacances »
A la pause de midi, il a déjeuné avec Brigitte. Leur relation n’a pas été éventée. Ça fait des années qu’ils ont le même rituel. Elle a évolué mais ils n’ont pas changé leurs habitudes pour ne pas éveiller les soupçons.
« Ma vedette c’est toujours toi »
Ils ont leurs petites habitudes. Ils se retrouvent vers 18h le mercredi. Ils ont mis au point un scénario qui se transforme au fur et à mesure de leurs envies. La situation est claire pour les deux, une aventure juste pour le plaisir.
« Pour te dire que je t’aime, rien à faire, je flanche »
Il aime Marianne, c’est sûr. C’est la mère de ses enfants. Pourtant il lui est difficile de lui dire qu’il l’aime depuis quelque temps. C’est l’ombre au tableau. Elle a bien senti qu’il y avait un changement chez lui. Elle a posé des questions. Il n’a pas pu donner de réponse à part qu’elle se faisait des idées !
« J’ai du cœur, pas d’estomac »
A bien y réfléchir, il ne peut se passer d’aucune. Il ne veut pas choisir.
« C’est pourquoi je prends ma revanche »
C’est pour cette raison qu’il est là, enfermé dans le noir ? C’est mieux pour réfléchir, pour faire le bilan. Faire pencher la balance de sa vie, c’est le but. Après la visite de Marianne cet après-midi, il n’a plus d’autre choix. Et le choix, justement, ce n'est pas son fort ! Choisir c’est renoncer. Il n’est pas prêt.
« Sur l’écran noir de ses nuits blanches…………….
Elle a tapissé ses murs
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Le mot facultatif : carbone
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Lors d’un salon du livre, un auteur présente une courte nouvelle qui met en scène un atelier d’écriture lors d’une session hebdomadaire.
Le titre prémonitoire sonne comme une alerte, le nom des éditions se retrouve pleinement justifié.
On comprend progressivement que les visiteurs ne sont pas seuls en cause et qu’allégoriquement c'est l’inspiration qui a disparu. Reviendra-t-elle ?
On finit par douter de la situation, qui sont les visiteurs, qui attend, est-ce que tout cela est bien réel ? S’agit-il d’une attente qui ne serait qu’un rêve éveillé ?
Dans un style épuré, l'auteur brouille les pistes et nous propose un récit étrange et prenant, lointain cousin d'un désert des Tartares labyrinthique où les camionnettes topiaires ne démarrent pas.