Hilda et la fourmi
Encore une fois la belle cigale Hilda se présente devant la boutique de la fourmi. Celle-ci est tranquille devant sa casbah où elle vient de ranger les derniers pots de grains de millet qu’elle a préparés pour subsister tout l’hiver.
Et voilà toujours la même histoire, la belle cigale arrive l’air fatigué, épuisé, rincé, délabré enfin affamé ; vous connaissez l’histoire !
Mais cette année, Hilda a une arme secrète, une botte, un atout auxquels aucune fourmi aussi marâtre, acariâtre soit-elle ne peut résister.
Cette année, elle traine derrière elle sa guitare, un ampli ; imaginez le boulot pour charrier tout ce matosse lourd comme un cheval mort.
Ah te voilà Hilda, j’étais étonnée de ne pas te voir encore cette année râle la fourmi de ce ton revêche que l’on connait si bien. Il faut dire qu’il fait si beau ! Bon qu’est-ce que tu veux ? Toujours à manger mais ma parole tu n’as vraiment rien compris ; tu ne penses qu’à ta panse. J’ai non et c’est non.
Oh non belle fourmi, je viens t’apporter la sérénade ? J’ai tellement chanté cet été, je peux bien te faire un petit concert. Après je passerai mon chapeau réplique Hilda avec un sourire béat.
M’en fiche de ton concert, je n’aime pas la musique. Mozart, Brahms et compagnie, je m’en bat l’œil !
Mais c’est du métal ! Ecoute écoute, c’est méga archi lourd, c’est master class tu vas avoir les tympans enchantés, c’est mon meilleur kiff, je growle et slam comme jamais !
Les tympans enchantés ? percés oui, hurle fourmi. Allez va danser ailleurs…

C'est pire encore que dans la fable, sourire, jill, ouste.........
RépondreSupprimerEt voilà comment on passe à côté du talent sonnant et trébuchant.
RépondreSupprimerEncore une fourmi rétrograde qui ne sait pas s'adapter !
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