Mais dans la musique des branches
Agitées par le vent,
Il croyait entendre
Le chuchotement discret
D’une révélation capitale :
La vie tout simplement,
La vie est dans ce plaisir à vivre,
Dans l’envie de vivre,
De la déguster à pleines dents,
Dans le devoir d’oser.
La vie, c’est ta vie,
Il n’y en n’a pas d’autres
Dont tu te souviennes.
Peut-être en vivras tu mille autres
Mais cela, tu n’en sais rien.
On peut y croire,
Mais on n’en sait rien.
On en a seulement l’intuition.
Appliques toi donc à sourire pleinement
A l’instant présent déjà passé.
Nul autre n’aura le même destin.
Tu es un maillon indispensable
Dans le grand partage humain.
Même si la trace laissée est infime,
Tu as modifié le cours des évènements.
Sans toi, il en aurait été tout autrement.
Le gravier présent dans le lit de la rivière
Change imperceptiblement l’orientation du ruisseau
Ne repousse pas non plus l’adversité.
N’aies pas honte de tes erreurs, de tes échecs.
Tu les as traversés pour t’apprendre la vie
Au moment où tu en avais besoin.
Ils t’ont permis de résister, d’aller vers ton avenir.
Avec le recul, tu te dis que tu as été
Que tu es toujours guidée sur ton chemin.
Alors, écoute encore la musique des branches
Agitées par le vent.

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