L’imprévu
Un matin, paf !
Un miroir sur la plage.
Planté là, fier comme un phare qui aurait raté son concours.
La mer le regarde de travers :
— T’es qui, toi ? Un glaçon géant ? Un selfie raté ?
Mais le miroir, imperturbable,
renvoie l’horizon en pleine figure,
comme pour dire : « Je brille, donc je suis. »
Le sable, lui, se marre :
« Hé les vagues, venez voir ! Un meuble fait bronzette ! »
Les coquillages applaudissent, les crabes font des stories,
et le vent improvise un slam marin :
« L’imprévu, mes amis,
c’est l’art d’être ailleurs,
au moment exact
où personne ne vous attend. »
Et pendant que tout ce petit monde rigole,
le miroir se prend pour un poète contemporain,
réfléchissant à tout — sauf à ce qu’il fait là.
Moralité ?
Quand la mer t’invite à danser,
ne demande pas le programme.
L’imprévu adore les improvisations.
Oui, apprécier de se laisser surprendre par la vie !
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