Heure d’automne
Le plaisir d’une heure offerte,
N’est que de croire à un leurre doré.
Partager la lenteur du matin,
Quand le café tiédit, posé sur un sourire.
Le passé s’invite dans la brume,
L’avenir s’enrhume déjà au fond du jardin.
Le soir, la vie flotte, fragile,
Alors que le devoir du jour persiste.
Ah, traverser le temps comme un sentier mouillé,
Et oser encore lever les yeux vers la lumière bien trop basse.

La tendresse expire dans chaque vers pour renaître au prochain. Bravo.
RépondreSupprimerInventer d'urgence un vaccin pour protéger l'avenir !
RépondreSupprimerUne très belle ambiance, il y flotte un doux parfum tendre fragile et envoûtant.
RépondreSupprimerSavourons ces heures d'automne, merci... jill
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