Une ballade
Tôt ce matin j’ai mis ma casquette rouge
Assortie à mon sac à dos offert par ma mère.
Le jasmin déployait son parfum subtil et acidulé
J’ai laissé de côté les écheveaux de laine teints
Qui séchaient au soleil.
L’image de Mamie tricotant encore et encore des chaussettes
Qui piquent les chevilles en encombrent les baskets
Celles- là même que j’ai customisées et vissées à mes pieds
Pour marcher à l’unisson des chants d’oiseaux printaniers ;
Me chatouille et je rêve que de la nymphe Fructidor
M’emporte dans la grotte de Capri
Là où rien ne finit.
Je t'accompagne volontiers, jill
RépondreSupprimerBonjour Lilou,
RépondreSupprimerJ'adore l'atmosphère de ton texte !
On s'y croirait.
Cette promenade est très poétique et pleine de détails charmants, un mélange de rêve et de réalité.
Bien amicalement, Marie Sylvie
moi aussi j'aime ta balade si poétique
RépondreSupprimerUn joli cheminement, comme suspendue !
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