Affabulations.
Monsieur Teste avait l’habitude de sortir tard le soir au parc sauvage. Il
aimait cueillir des herbes à la pleine lune, surtout le chiendent.
Il disait qu’il aimait le fil de l’horizon invisible où pendait la douce
indifférence du monde.
Il disait qu’il voulait rencontrer la fille qu’on appelle jamais mais qui est
toujours là.
Il disait qu’un mystérieux étranger racontait à tous les vents de la nuit que
tout ce que nous allons savoir n’est rien en comparaison de ce que nous
n’apprendrons jamais.
Il disait… il disait.. mais plus personne ne l’écoutait. Pourtant une étrange
poésie illuminait ses paroles.
Il disait que Prévert était son ami et que tout un cortège improbable suivait
ses pas, mais je crois que c’était un mytho. Dommage !
J'aurais aimé connaître Monsieur Teste. Rêver n'est pas mentir.
RépondreSupprimerToi aussi, t'es poète !
RépondreSupprimerTrès joli.
Il disait que tu dis beau, il y a un cortège joli sous tes pas, je l’ai vu.
RépondreSupprimerBelle ambiance tout en légèreté.
RépondreSupprimerJ'aime la douce indifférence du monde pendue au fil de l'horizon !
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