AU-DELÀ DES APPARENCES
Derrière
une façade impeccable où le soleil accroche le béton rénové, les HLM
des beaux quartiers semblent promettre confort et bien-être. Les murs
fraîchement peints et les espaces verts soigneusement entretenus
laissent entrevoir une vie paisible, presque enviable. Mais ce n'est
qu'un masque, une illusion soigneusement entretenue pour cacher une tout
autre vérité.
À
l'intérieur, la réalité s'impose implacable. L'humidité s'infiltre dans
chaque recoin, traçant des lignes sombres sur les murs comme autant de
cicatrices. Les fenêtres laissent passer le froid mordant et le
chauffage reste silencieux bien que les quittances de loyer prétendent
le contraire. Les plafonds suintent, les sols grincent et l'air reste
lourdement chargé de cette odeur persistante de moisissure.
Malgré
ces conditions, les loyers atteignent des sommets. Les locataires
paient cher pour un confort qui n'existe que dans l'apparence. Ils
vivent dans l'ombre de cette façade éclatante, presque trompeuse,
enfermés dans une lutte silencieuse contre un environnement qui ne les
soutient pas.
Et pourtant, quelque part au cœur de
cette désolation, une force invisible continue de battre. Une
solidarité discrète, une entraide muette, une résilience que rien ne
parvient à étouffer.
Les
beaux quartiers ne sont que des écrans de fumée, où l'on préfère
masquer la désolation derrière un sourire de façade. Et pendant ce
temps, la vie à l'intérieur continue, bruyante mais ignorée, témoignant
d'une dualité qui dénonce bien plus qu'un simple manquement
d'entretien.
Titre qui en dit long sur la société et ses logements..... amitiés, jill
RépondreSupprimerOui Marie Sylvie c'est tout a fait cela !
RépondreSupprimerJ'ai la chance de vivre dans appartement en location dont tout l'immeuble a été réhabilité donc encore très bien mais ils tardent beaucoup quand des travaux s'imposent !
Le crépi ne serait-il que moisissure galopante, nouvelle conception de la végétalisation des immeubles ?
RépondreSupprimerHLM pour reloger le bidonville !
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