Le triste témoin
Je ne me meus ni ne m'exprime.
J'attends les corps, des âmes rendues aux cimes.
Je juge qui vient se recueillir devant ce que j’abrite.
Ils sont plus souvent présents qu'antan, les hypocrites.
Certains pleurent, d'autres rient ou encore lisent, écrivent.
Qu'il est triste d'entendre tous ces mots tendres.
Loin des vivants ils dérivent, mais aux morts coulent, grandes rives.
J'aimerais souffler un conseil ou deux
Qu'ils puissent aux bien portants présenter leurs vœux.
Mais le spectacle reste le même
On ne parle plus qu'aux tombes
Si bien que ceux qui vivent, deviennent blêmes.
Bienvenue à Pierre, qui suit et lit le blog depuis quelque temps et se lance avec ce sujet 138 !
RépondreSupprimerAvec plaisir !
SupprimerUne participation très poétique que j apprecie beaucoup
RépondreSupprimerMerci beaucoup, cela me touche.
SupprimerPerte des contacts, perte des repères...
RépondreSupprimerMerci à vous pour ce superbe blog poétique. Je suis très heureux de poser ma petite pierre à l'édifice.
RépondreSupprimerAimons-nous vivants, disait un chanteur, amitiés, jill bill
RépondreSupprimerMéditatif, le penseur-poète pose ses mots d'oracle.
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