ÉPURE
De vous je ne sais rien, que la grâce d’une épaule découverte, la finesse d’une main aux longs doigts de pianiste, le galbe d’une jambe et la rondeur des genoux… Je vous regarde et grave dans ma mémoire ces lignes pures qu’en quelques traits je pourrai reproduire du doigt sur une vitre embuée, sur l’ardoise éphémère du sable d’une plage, recréer, songeur, d’un trait de stylo sur la serviette d’un restaurant ou sur une feuille de papier en écoutant distraitement une communication, proposition à mon imaginaire, figure de style de ma rêverie… Je vous regarde et ne veux rien connaître d’autre, juste garder de vous comme une ébauche, et je m’en vais avant que vous baissiez votre livre. C’est moi qui vais tourner la page, de peur d’être déçu.
J'aime beaucoup cette interprétation épurée de l'image proposée
RépondreSupprimerMerci...
SupprimerC'est beau, on dirait du Galet! Comme d'hab, une plume qui d'un trait révèle l'essentiel!
RépondreSupprimerGrand merci ma complice !
Supprimerquel trait...j'adore !
RépondreSupprimerMerci, merci...!
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