AINSI VA
Et puis un soir, entre chien et
loup, vous arriverez, accroché au bras de vos souvenirs, et vous vous assoirez
au bord de votre vie que le temps aura assagie, n’y laissant que les
ondulations de tous les vœux que vous y avez jetés comme autant de ricochets
tentés sur la nappe lisse de l’avenir, jeu d’ondes plus ou moins régulières qui
se poussent sans se dépasser. Elles ont emporté vos rêves, vos espoirs, vos
illusions et vos désillusions et vous en avez gardé la trace sur votre visage,
rides des rires qui ont plissé vos yeux, celles d’amertume au coin des lèvres
ou de soucis sur un font qu’aucune main ne vient plus caresser. On n’efface pas
les sillons du temps, on ne peut empêcher les ondes de s’éloigner et on a beau
s’accrocher à la vie, elle finit toujours par s’échapper…
Eh oui ainsi va, et on n'y peut rien changer.... jill
RépondreSupprimer"Vieillir est encore le seul moyen qu'on ait trouvé de vivre longtemps" (Sainte-Beuve)
SupprimerLe vie quoi ! Mais que c'est bien écrit !
RépondreSupprimerMerci, An'Maï, c'est gentil.
SupprimerToujours des évocations qui me laissent sur le sable. Quand on ne plonge plus est-ce qu'on a terminé de rider la surface des choses? Un uppercut à l'estomac! Chapeau bas!
RépondreSupprimerJe ne sais pas...Pour les gens importants on dit qu'ils laissent leur trace, pour d'autres on parle de souvenirs, et il y a des anonymes qui s'en vont sans qu'on s'en aperçoive. Et quand on a fini de s'agiter, d'autres prennent la relève, certains brassant plus d'air ou faisant plus de vagues... Merci pour ta lecture.
SupprimerIl y a du souffle. Joli !
RépondreSupprimerMille et un mercis !
SupprimerAinsi va la vie et sous tes mots je suis heureuse de les lire. N'hésite pas ! Le plaisir que me procurent tes écrits, l'emporte sur le thème. je t'embrasse
RépondreSupprimerBisous Eglantine
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