Un jour sans ou avec,
faut voir…..
J’étais
si pressé d’arriver à la laverie, que je me suis empressé de mettre mon linge
dans cette grosse machine avec mes bras qui s’articulaient avec une rapidité
comme seul Gonzales était capable, oui vous savez la petite souris dans le
dessin animé.
Bref,
une fois tout mis à l’intérieur, j’ai claqué ce foutu hublot comme un fou, elle
voulait pas se fermer, c’est pas ma faute, bon sang ! J’étais pressé moi.
Tous
les yeux se sont retournés vers moi quand elle s’est enfin fermée, faut dire
le bruit du choc était si puissant qu’on aurait pu l’entendre au boulanger de
la rue Émile à côté de l’église.
M’en
fous, dans ma tête leurs regards m’importaient peu, tous ce que je voulais
c’était lire mon journal.
Bon
dieu ! Que je l’attendais ce moment.
Mes
yeux en mode roue libre dans toute la pièce à la recherche d’une chaise où un
truc, n’importe, chuis pas difficile, juste de quoi poser mon derrière, pour
pas dire de gros mots, mais ça me démange, tellement je suis agacé……
D’un
coup mes yeux se figent, et là, je cours, je cours vers mon trône.
Enfin !
Là,
assis, je pris une grande bouffée d’air.
D’ailleurs,
je crois que j’ai dû respirer trop fort parce encore une fois tous les regards
se sont tournés vers moi, m’en fous, mon journal où est mon journal ?
Merde !
Il est où ? Ce bip……… (Désolé c’est parti tout seul).
Mon
cerveau se mit en mode réflexion…… Tout en scrutant mon linge faire des
loopings dans le gros caisson.
Putain !
j’vous l’donne en mille, j’vois ti pas mon journal en train de s’ébouriffer
virevoltant encore et encore, on aurait même pu se dire qu’il était heureux du
tour de manège.
Je
le crois pas !
Il
me nargue en plus !
La
première page du New-York Times est collée au hublot.
Du
coup je me suis assis par terre devant essayant de lire quelques frasques de
l’actualité.
Je
peux vous dire qu’à la fin du cycle de lavage j’avais un de ces mal de tête et
cette fois-ci c’était pas à cause de ma femme.
Ah le journal, à force de raconter des histories de malpropres; il a voulu tenter le coup.
RépondreSupprimerCette façon de lire assouplit les cervicales !
RépondreSupprimerLa grande lessiveuse des infos.
RépondreSupprimercomment avoir du linge propre avec toutes les histoires sales du journal
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