Tactique
et tac !
« Si
tu veux la paix, prépare la guerre » C’est ainsi que parlait je ne sais
plus qui et ça n’a pas d’importance. D’ailleurs il le disait en latin :
« Si vis pacem, para bellum » Hein, ça en jette !
C’est
ainsi qu’on déterra la hache de guerre. Il n’en fallut pas plus pour mettre le
feu aux poudres.
Sur
l’autel de la haine, nous avions joué au dé entre la diplomatie et les armes.
Aussitôt vinrent se mettre en ordre de bataille les plus virulents d’entre
nous. Toujours prêts à hisser haut les taies et autres chiffons rouges, prompts
à foudroyer les eaux placides d’un lac souterrain, on dut débattre du cas
épineux qu’on avait fait naître de toute pièce et que les plus irascibles ne
voulaient plus lâcher. Nous nous rendîmes sur l’aire de l’aigle, espace neutre
et éloigné de l’arène. Les discussions houleuses entre les tenants de
l’affrontement et ceux d’une impartialité vigilante soulevaient des vagues de
colère tonitruantes. Personne ne s’écoutait plus. Il n’était pas loin le moment
où les uns pousseraient les autres jusqu’à l'inévitable chute du nid. Et
le geai, annonciateur de danger arriva. Il n’écouta aucun point de vue. Il
décida qu’on jouerait la paix ou le conflit à pile ou face. Il prit une rémige
de son aile et la jeta par-dessus bord. Tous suivirent le vol lent et
sinueux de la plume. Mais on ne sut jamais de quel côté elle tomba. Et
d'ailleurs on ne se souvient pas non plus pourquoi on a déclenché la guerre.
Merci Végèce!
Ah parfois le pourquoi échappe, d'un rien, facile à éviter, à plus sérieux.... les hommes sont ainsi, jill
RépondreSupprimerPourquoi ? Eternelle question
RépondreSupprimerIl n'est de va-t'en-guerre qui a la fin se couche, moi je le ferai moins bête, ayant découvert Végèce ! Ou VGC : vieux guerrier cacochyme ?
RépondreSupprimerUn combat sans fin...
RépondreSupprimerJ'aime l'idée de la plume qui ne retombe
RépondreSupprimerni sur pile...ni sur face !
Voilà une bonne façon de ne pas trancher...