LE MONDE DE CHRISTINA :
L' OBSCURITÉ DE LA FERME
Christina, les jambes tremblantes, le souffle court, se retrouvait au milieu du champ doré qui jadis représentait la sérénité et la quiétude. Maintenant il n'était qu'un théâtre d'horreur silencieux. Ses mains s'accrochaient à l'herbe, cherchant un ancrage dans la réalité qui semblait se dissiper.
Elle avait fui la maison le cœur battant à tout rompre, échappant de justesse à l'atrocité qui s'y était déroulée. Le couteau de cuisine, l'arme de folie de son père, était encore gravé dans son esprit. L'image de ses proches, gisant inertes, ne cesserait jamais de la hanter.
Le paysan, son père abattu par des dettes insurmontables et le désespoir, avait perdu tout sens de la réalité. Dans un accès de démence, il avait pris le couteau et avait assassiné sa famille avant de se pendre dans la grange autrefois lieu de jeux et de rires et de ce fait devenue un monument de tragédie.
Christina, seule survivante, rampait vers le sommet de la colline à la recherche d'aide, d'espoir, de quelque chose qui pourrait la sortir de cet enfer. Chaque mouvement était une lutte, chaque souffle une victoire sur la terreur paralysante. Elle savait qu'elle devait continuer pour honorer la mémoire de sa famille et pour échapper à ce cauchemar.
Le soleil couchant projetait des ombres longues et inquiétantes, enveloppant le paysage d'une lumière étrange et effrayante. Chaque pas en avant était une déclaration de survie, une promesse de ne jamais se laisser vaincre par les ténèbres.
L'avenir de Christina était incertain mais sa détermination brillait comme un phare dans la nuit noire. Elle trouverait un moyen de surmonter cette horreur, de se reconstruire et de se battre pour un avenir meilleur malgré la cicatrice indélébile que cette nuit avait laissé sur son âme.
Sûr qu'à première vue, ce tableau n'inspire pas la joie, mais ce texte s'y est ancré avec talent !
RépondreSupprimerMaintenant il lui va falloir se réinventer.
RépondreSupprimerune image traumatisante...que d'angoisse elle distille !
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