01 février 2025

Le trop c'est trop / Lilou

 

Il y a des moments  où le trop est trop !



 

Le geai, perché sur une branche tordue, poussait des cris rauques, comme s'il partageait ma fureur. Son aile battait l'air avec une nervosité qui résonnait avec la tempête en moi. J'avais trop encaissé, trop courbé l'échine. Dans ce cas, il n'y avait plus de place pour la patience, plus d'espace.

 La haine grondait dans ma poitrine comme un orage prêt à éclater. Chaque goutte d'eau qui tombait du ciel semblait nourrir le feu qui brûlait en moi, au lieu de l'éteindre. Sur cette aire désertée par la raison, je serrais le manche de la hache, mes doigts blanchis par la force que j’imprimais. J'avais longtemps espéré un semblant de paix, une issue plus douce. Mais même la taie qui recouvrait autrefois mes nuits s'était imprégnée des ombres du doute et du ressentiment. Il n'y avait plus de retour possible. Seul restait le fracas de mes pensées, la lame de ma colère prête à s'abattre sur tout ce qui entravait ma liberté. Il ne me reste plus qu’à jouer à pile ou face ou aux dés.

6 commentaires:

  1. Parfois la colère est nécessaire. La hache est un bon moyen pour l'exulter.

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  2. Et comme on dit, faut pas me chercher ;-) jill

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  3. vegas sur sarthe1 février 2025 à 13:23

    Entre le G et la H, tu peux aussi jouer au scrabble :)

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  4. Ouille ! Le geai n'a pas intérêt à trop la ramener non plus !

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