Il y a des moments où
le trop est trop !
Le geai, perché
sur une branche tordue, poussait des cris rauques, comme s'il partageait ma
fureur. Son aile battait l'air avec
une nervosité qui résonnait avec la tempête en moi. J'avais trop encaissé, trop
courbé l'échine. Dans ce cas, il n'y
avait plus de place pour la patience, plus d'espace.
La haine grondait dans ma poitrine comme
un orage prêt à éclater. Chaque goutte d'eau
qui tombait du ciel semblait nourrir le feu qui brûlait en moi, au lieu de
l'éteindre. Sur cette aire désertée
par la raison, je serrais le manche de la hache,
mes doigts blanchis par la force que j’imprimais. J'avais longtemps espéré un
semblant de paix, une issue plus
douce. Mais même la taie qui
recouvrait autrefois mes nuits s'était imprégnée des ombres du doute et du
ressentiment. Il n'y avait plus de retour possible. Seul restait le fracas de
mes pensées, la lame de ma colère prête à s'abattre sur tout ce qui entravait
ma liberté. Il ne me reste plus qu’à jouer à pile ou face ou aux dés.
Parfois la colère est nécessaire. La hache est un bon moyen pour l'exulter.
RépondreSupprimerEt comme on dit, faut pas me chercher ;-) jill
RépondreSupprimerEntre le G et la H, tu peux aussi jouer au scrabble :)
RépondreSupprimerOuille ! Le geai n'a pas intérêt à trop la ramener non plus !
RépondreSupprimerIl faut trancher !
RépondreSupprimerHachement bien raconté ! ;-)
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