31 mai 2025

Sujet 142 - semaine du 31 mai au 7 juin

 





LEUR JEU AU CREPUSCULE / François

 




LEUR JEU AU CRÉPUSCULE

 

Ils étaient là, les amoureux,

Assis sur le ponton au bord de l'étang,

En appréciant toujours ce jeu,

Où se mêle l'amour entre deux amants.

 

Ils attendaient l'instant crépusculaire,

Pour voir disparaître dans le ciel vermeil,

Derrière la colline Saint Pierre,

S’éteindre lentement le soleil.

 

Le gagnant était celui qui désignait,

Cet instant précis où l'astre orange,

Face à la nuit, se résignait.

Tous les deux étaient gagnants, ils riaient de cet échange !

 

Et quand le lieu devenait très sombre,

Bercé par le clapotis de l'eau,

On voyait se rapprocher leur ombre,

Pour doucement s’étreindre, c'était beau.

AINSI VA / Galet

 


AINSI VA

 

Et puis un soir, entre chien et loup, vous arriverez, accroché au bras de vos souvenirs, et vous vous assoirez au bord de votre vie que le temps aura assagie, n’y laissant que les ondulations de tous les vœux que vous y avez jetés comme autant de ricochets tentés sur la nappe lisse de l’avenir, jeu d’ondes plus ou moins régulières qui se poussent sans se dépasser. Elles ont emporté vos rêves, vos espoirs, vos illusions et vos désillusions et vous en avez gardé la trace sur votre visage, rides des rires qui ont plissé vos yeux, celles d’amertume au coin des lèvres ou de soucis sur un font qu’aucune main ne vient plus caresser. On n’efface pas les sillons du temps, on ne peut empêcher les ondes de s’éloigner et on a beau s’accrocher à la vie, elle finit toujours par s’échapper…


Jeu à deux / Pierre Lpc



Jeu à deux :

On est deux cons sur notre ponton

On fait joujou mais sans cailloux.

Tu m'invitais aux ricochets

Mais y'avait pas de galets.

La prochaine fois ce sera sans moi

Ou tu m'préviens

Et je ramène des gadins.


L'avant d'elles / Ghislaine

 



L'avant d'elles

Deux femmes assises, la complicité en partage.
Tandis qu'au fil de l'eau dansent des images.
Le ciel se penche, complice des aveux,
Et leur mémoire fredonne un très ancien jeu.

Le vent caresse une mèche rebelle,
Tandis qu’un rire, discret, se révèle.
Les souvenirs reviennent sans détour,
pourtant il s'en est passé des jours.

Leurs voix se croisent, timides, apaisées,
Comme des roseaux à peine balancés.
Les souvenirs, en éclats lumineux,
S'échappent d’elles, un brin malicieux.

Un jeu de regards, de gestes retenus,
De mots esquivés, tendres et reconnus.
Elles sont là, entre le temps et l’espace,
Deux âmes que personne ne chasse.

Aux à quai / Pierre Lpc




Aux à quai :

Chaque jour je patiente sur mon quai

Quand le jour rejoint l'horizon

Quand mon aimée en émerge.

Aujourd'hui, l'âme lit et j'écris dans la marge

Avec absence de terme mais émotion

Tout ce pourquoi je me languis, aux aguets.


Aujourd'hui j'ai retrouvé la marge sur le ponton

L'émotion a changé brutalement et je nage.

Les pourquoi et leurs réponses me ramènent à la baie.

Chaque jour marquera de toi la carence, mais

Quand avec la vie je serai en concubinage

Dis-moi, est-ce que nos yeux replongeront ?



Toujours recommencé / L'Entille

 



Toujours recommencé.


Hier, c’était le plus beau jour de la vie.

Tout était rire, sourire réjouit.

Aujourd’hui tout est foutu, tout est perdu.

La chienne ne mérite pas d’être vécue.

L’horizon est à nouveau un trait lointain

Alors qu’on avait cru le toucher de la main.

Hier, on était le plus beau accroché au sourire de la plus belle.

Aujourd’hui on est redevenu le plus seul, sans elle.

Premier ou dernier chagrin d’amour, toujours un séisme.

Et pourtant demain on se réveillera animé par un truisme.

Évidence, sagesse, bon sens, appelez cela comme vous voulez.

La vie a plus d’imagination qu’on n’en aura jamais, alors rêvez…..

Au jeu de l’amour et du hasard,

Il n’y a pas que Marivaux pour mettre le bazar.


NOSTALGIE / J. Libert

 



 NOSTALGIE



    Tous les soirs, en été, quand les jours sont longs, il vient s’asseoir, face à la mer, au bout du petit pont, sur le vieux banc de bois. Il a rendez-vous avec le soleil pour assister à son coucher.


    Pour rien au monde, il ne manquerait cette promenade crépusculaire, ces instants minutés où l’astre de feu s’enfonce progressivement dans l’eau, disparaît vers d’autre contrées de la planète et laisse place à l’ombre de la nuit.


    Aujourd’hui, même à plus de 80 ans, il éprouve la même fascination pour les couchers de soleil sur la mer que lorsqu’il était adolescent et qu’il longeait la côte en courant. Il ne se lassait pas de photographier ces milliers de zébrures à l’horizon. De seconde en seconde, les couleurs de la photo se modifiaient ; pour lui, c’était un jeu, un miracle sans cesse renouvelé.


    Il se souvient qu’il avait voulu faire partager sa passion à sa première petite amie. Comme ce soir, il était venu se poser avec elle, face à l’océan. Tous deux étaient restés silencieux jusqu’à ce que la boule de feu se noie complètement dans les flots. Il avait cru, alors, à une complicité naissante ; mais, ce temps là était désormais, trop loin. Il ne devait pas laisser la nostalgie l’envahir.

Le nom des jeux / K

 


Le nom des jeux

-Tu peux me rappeler le nom du jeu, là ?

-Colin-maillard, un truc comme ça ?

-Non, c’est pas ça. Colin-maillard, le chasseur a les yeux bandés et les chassés tournent autour de lui (sans trop s'éloigner) en évitant de se faire toucher. Si le chasseur réussit à toucher un autre joueur, celui-ci s'immobilise et laisse le chasseur lui toucher le visage. Si le chasseur réussit à reconnaître la personne au toucher, alors celle-ci prend la place du chasseur.

-Ah oui tu as raison, on n’a pas de foulard, on a même plus nos godasses tellement on a mal aux pieds, et en plus y a plus personne autour de nous.

-Oui et exceptionnellement on était à deux pour chercher, ils appellent ça une variante,  et ça fait un moment qu’on trouve personne, d’ailleurs…

-On aurait peut-être dû prendre à droite ?

-(Sans relever) C’est pas le jeu du loup, ce serait idiot, c’est pas non plus chat perché, les arbres sont trop loin, et j’y pense c’est pas un-deux-trois soleil, on les verrait…

-Ce serait bien de retrouver le nom quand même, pour vérifier un ou deux points de règlement. 

-Ah ça me revient.  Le cache-cache. Ecoute ça : un joueur, le chercheur, compte jusqu'à un certain nombre pendant que les autres se cachent. À la fin de son décompte, il part en quête des autres joueurs. Quand il en trouve un, il crie « trouvé(e) » ou « vu(e) » et le nom du joueur trouvé. Ils peuvent alors chercher ensemble les joueurs restants, jusqu'à ce que tous soient découverts. Lors de la partie suivante, le chercheur peut être le premier à avoir été trouvé ou au contraire le dernier.

-Oui, c’est ça !

-Enfin presque…On aurait dû se méfier, je pense, on pouvait pas gagner.

-Pourquoi ?

-Tu connais les noms de tous les joueurs toi ?

-Non ! Ah ben t’as raison !

-Et il y a autre chose, on n’a pas fait gaffe.

-Je vois pas.

-Je suis sûr qu’on n’est pas obligé de compter jusqu’à 5000.


Le jeu de l'amour et du hasard / An'Maî

 


Le jeu de l'amour et du hasard


C'est le jeu de l'amour et celui du hasard...

Il suffit d'un instant, d'un geste d'un regard

Pour qu'en deux cœurs croisés de tendres liens se tissent

Et qu'en un seul enfin, les deux se réunissent.


Hier ils était seuls et chacun d'eux vivait

 Sans se soucier du temps qui si vite passait.

C'était chacun pour soi, chacun ses habitudes

Puis la foudre a frappé, brûlant leurs certitudes.


Est-ce elle que j'attends? Est-ce lui le bonheur ?

Je tremble devant elle... Il fait battre mon cœur...

C'est elle je le sais ! C'est lui sans aucun doute !

Et c'est main dans la main qu'ils vont prendre la route.


Désormais côte à côte, ils fixent l'horizon

Deux regards et deux vies enfin à l'unisson.

Qu'importe si le vent agite l'eau mouvante

Pour elle il est l'amant, pour lui elle est l'amante.


C'est le jeu du hasard si le je devient nous

C'est le jeu de l'amour qui vient au rendez-vous

Il suffit d'un instant pour que des liens se tissent

Et qu'en un seul enfin, deux cœurs se réunissent



ÉCHOS DE L' ULTIME JEU - Marie Sylvie

 



ÉCHOS DE L' ULTIME JEU

Eau grise, miroir lourd de chagrins oubliés,
Étendue sans fin, où l'âme se noie parfois,
Sans soleil tel un adieu des jours inachevés 
Qui marquent le chemin d'anciens désarrois.

Sur le ponton de bois usé par les marées, 
Deux ombres s'élèvent,  fragments d'un même souffle. 
Un silence profond d'où montent les pensées
Que nul n'ose briser, même pas un pantouflage.

L'une pose au bord des pieds des chaussures prêtes au départ, 
Le cuir ciré appel d'un ailleurs qui attend. 
L'esprit tisse des routes au-delà du brouillard,
Un espoir incertain mais libre et consentant. 
La fugue est un murmure, une soif d'horizons neufs,
Loin des murs clos, des ombres et des étreintes,
Un envol fragile, un test de toutes épreuves, 
Ce jeu de l'inconnu, pour renaître enfin purifiée des craintes. 


L'autre, un fardeau sur l'épaule, le regard délavé, 
Des chaussures aussi mais le poids du renoncement. 
L'eau l'appelle en secret, voix douce et enclavée,
Promesse d'un oubli, d'un profond apaisement. 
Le suicide est un cri, une fin démesurée
Quand le corps, las d'espoir, ne sait plus où s'accrocher. 
Une paix illusoire à jamais espérée 
Pour que l'âme meurtrie cesse enfin de pencher.


Deux choix face à l'abîme, deux issues révélées 
Lorsque l'indicible pèse et tord les jeunes cœurs. 
L'évasion s'offre alors, dans ses formes voilées, 
Un déchirement muet, écho de tant de pleurs.  

Illusions perdues - Jill Bill

 





Illusions perdues

Il avait dit ;
Un peu avant minuit...

Chiches Capons !!!!
Rendez-vous sur le ponton
Je trouverai une barque
Et on filera à l'anglaise
De Saint-Agil....

Rien à l'horizon, rien de rien...

Une évasion, ce n'est pas un jeu
Peut-on le prendre au sérieux, Sorgue !

Et l'Amérique, c'est loin, à la rame...
Ouais et Sorgue c'est pas Colomb........
Je crois qu'on se fait des illusions Félix ;
Je le crains Claude !!!

26 mai 2025

Sujet 141 - Les participants

 


Illusions perdues   (Jill Bill) 
Echos de l'ultime jeu   (Marie Sylvie)
Le jeu de l'amour et du hasard (An'maï)
Le nom des jeux (K)
Nostalgie (J.Libert)
Toujours recommencé (L'Entille)
Aux à quai (Pierre Lpc)
L'avant d'elles (Ghislaine)
Jeu à deux ( Pierre Lpc)
AINSI VA (Galet)
LEUR JEU AU CREPUSCULE (François)
 ...



24 mai 2025

Sujet 141 - semaine du 24 au 31 mai

 




La pose artistique / Pierre LPC

 



La pose artistique


C'est la première fois que je prête mon corps.

Ça va, car ce n'est pas à la science, c'est pour l'art.

Mais il s'agit tout de même d'être épié

Toutes mes coutures y passeront.

Sur quoi leur attention va-t-elle se poser ?

Ma poitrine à tous les coups

Ou mon entrejambe.

Je rêve d'un simple croquis.

Je n'aurai pas de visage

Ma taille et mes seins, invisibles.

Je ne serai que l'essentiel.

Un moment de calme lecture.

Un rêve bien vain

Car seuls mes attributs sont exposés

Offerts à leurs yeux

Et en attente d'être peints.

EPURE / Galet

 


ÉPURE


De vous je ne sais rien, que la grâce d’une épaule découverte, la finesse d’une main aux longs doigts de pianiste, le galbe d’une jambe et la rondeur des genoux… Je vous regarde et grave dans ma mémoire ces lignes pures qu’en quelques traits je pourrai reproduire du doigt sur une vitre embuée, sur l’ardoise éphémère du sable d’une plage, recréer, songeur, d’un trait de stylo sur la serviette d’un restaurant ou sur une feuille de papier en écoutant distraitement une communication, proposition à mon imaginaire, figure de style de ma rêverie… Je vous regarde et ne veux rien connaître d’autre, juste garder de vous comme une ébauche, et je m’en vais avant que vous baissiez votre livre. C’est moi qui vais tourner la page, de peur d’être déçu.

Lecture / An'Maï

 


Lecture

 

Style : décontracté.

Les genoux relevés

Deux sommets arrondis,

Installée sur son lit

Un livre entre les mains

Elle se sent si bien !

Isolée, loin du Monde

Et des bruits à la ronde,

Tranquille elle voyage

Rien qu'en tournant les pages

Elle lit...

 


AMITIÉ DE PLAGE / J.Libert



AMITIÉ DE PLAGE



    Yeux fermés, Martha se masse les joues pour faire pénétrer sa crème solaire. Elle maintient ses paupières closes, respire lentement la sensation de chaleur sur sa peau. Qu’il est agréable de pouvoir paresser ainsi au soleil sans être sensible à autre chose qu’à son bien être physique. Elle fait couler le sable fin entre ses doigts aux ongles vermeils. Elle resterait ainsi des heures, allongée au soleil.


   À travers ses lunettes de soleil, les couleurs prennent une teinte plus sombre, uniforme ; les serviettes et les maillots de bain, les parasols et les nattes roulées, le ciel d’azur et la mer trop bleue, à ses pieds, lui apparaissent sous exposés. Elle devine, plus qu’elle ne voit, les ombres humaines aller, venir, s’allonger ou se relever.


    Il y a quelques jours, elle a sympathisé avec une proche voisine de plage et, depuis, celle ci vient la rejoindre régulièrement vers 16 heures. Chacune a trouvé, chez l’autre, des points communs. Elles ont toutes les deux à peu près le même âge, le même style, sont divorcées. Elles ont aussi, chacune, deux enfants, garçon et fille, des pré adolescents.


    Ensemble, en tant que mères célibataires, elles évoquent leurs difficultés d’éducation. Elles en viennent rapidement à se faire des confidences plus intimes, à se raconter des histoires drôles. Martha rit comme si elle plaisantait avec une amie de longue date.


    Toutes les deux retrouvent , un peu, l’insouciance de leur vie d’avant, leur vie de jeune fille, quand elles n’avaient pas d’enfant.


    Martha ravie de s’être fait une nouvelle amie, l’invite à déguster une glace à la terrasse de la fraiseraie, face à la mer. Elles ont laissé les enfants jouer aux billes sur des circuits qu’ils ont creusé patiemment dans le sable.


    Attablées depuis près d’un quart d’heure, elles ne voient pas les minutes s’écouler, quand elles entendent le concert de klaxons des voitures de pompiers. Ils ne tardent pas à remonter, sur une civière, le jeune Charlie inanimé. C’est le fils de Martha. Elle ne comprend pas,  qu’en si peu de temps, une situation paisible  se soit transformée en catastrophe.

 

LIGNES DE SOIR , EMPREINTE DU STYLE / Marie Sylvie


 


LIGNES DE SOIR 
          EMPREINTE DU STYLE 


Quatre traits s'enlacent, doux et sûrs, 
Dessinent l'opportunité, loin des murs. 
Un geste précis, la feuille tenue,
L'esprit vagabonde, l'âme ingénue.


Quelques traits fins d'un  style si rare,
Capturant l'instant, ajournant le phare.
Quelques traits fins sur un fond ivoire,
Saisissant la minute, suspendant l'histoire. 

Une main légère, la page tournée, 
Où l'esprit s'évade, l'âme est calmé. 
Silhouette courbe en son cocon clair, 
Les heures figées, plus rien à faire. 

La main s'attarde, les doigts légers, 
Sur les mots offerts, les secrets cachés. 
La courbe est douce, un dos ployé, 
Dans la lecture, le monde est noyé. 

Silence feutré, bulle intime
Où les pensées dansent sans rime.
L'encre raconte, le cœur écoute, 
Dans cette pause, toute la beauté s'ajoute.

Un moment volé, fragile et beau, 
Où l'encre murmure un écho nouveau. 
La connaissance apaise, douce lumière, 
Dans l'ombre du soir, prière silencière.

Cécile / K

 



Elle est à l’abri, ne la croyez pas en exil

Masquée, les jambes nues repliées, Cécile

Lit, même les années bissextiles,

Toutes sortes d’histoires, ptérodactyles

Puérils qui chassent les volatiles ou les reptiles

Dans un coin du Brésil, près de Lille

Style, Cécile a du style.

 

C’est une lectrice immobile

Qui ne trouve pas utile

De lire ces tas de bouquins mercantiles

Futurs projectiles

Qui se font passer pour œuvres subtiles

Même chez les bibliophiles…

Oui, Cécile a du style.

 

Mutiques instruments / L'Entille

 

Mutiques instruments


J’aurais aimé d’un trait de plume te traduire.


D’un geste sûr, deux lignes pour explorer tes contours, les sublimer.


J’aurais voulu de trois jets d’encre de Chine, dessiner ta silhouette.


Quiconque en regardant le dessin t’aurait immédiatement identifié.


Je t’aurais esquissé en colère, dormant ou lisant.


Pas de fioriture, pas de couleur non plus.


Juste le style, le trait si pur, si explicite.


Mais encre de Chine ou plume, fusain ou pinceau,


Entre mes mains, rien ne leur vient.


LA FILLE CYGNE / Galet

 


LA FILLE CYGNE

Charmeuse sous la treille de vigne
Avec style tu t’étires maligne
Et faussement t’indignes
Si vers toi mon œil cligne
J’écris les courbes de tes lignes
Avec des mots qui s’alignent
Sans point sans interligne
Dans ta main que le soleil souligne
Je dépose mon cœur indigne
Que ton ongle égratigne
Et si à me lire tu rechignes
Tant pis je persiste et signe

La cliente mystérieuse / Jill Bill

 





La cliente mystérieuse


«  La ligne simple, mais quel style !
Même Hergé est battu !!! »

Sur la porte elle a affiché, ne pas déranger
La mystérieuse dame, nom d'emprunt, sans doute,
Peaudâne......

On a cru la reconnaître
Comme Catherine D........
En regardant par la serrure, chuuut........
Elle tourne Bernadette, la Chirac........

Qu'a t-elle réclamé, ce soir... !?
Un cake d'amour.... et un demi !

Plus de doute, c'est bien elle !!