25 février 2025

Sujet 128 - les participants

 

Jill Bill : Marie Bernadette

Marie Sylvie :  Amour maladroit

J.Libert : Love, love 

K : All we ever look for

22 février 2025

Sujet 128 - semaine du 22 février au 1er mars

 



Coup manqué / J.Libert


 


COUP MANQUÉ


    Ses jambes se dérobèrent sous elle et refusèrent de lui obéir. Sa vue se brouilla. Tombée lourdement sur le sol, elle mit quelques instants à réaliser sa position.

     Elle essaya de soulever la tête, d’appeler au secours, mais sa voix se perdit dans l’air tiède de l’immense prairie déserte. Allongée sur l’herbe rase, elle ne sentait que ses picots s’enfoncer dans ses mains et ses avant bras dénudés. Rien d’autre ! Peut-être sa chute avait-elle anesthésié douleur et souvenir.

    Autour d’elle, pas âme qui vive ! Pas un animal, pas un insecte, pas un oiseau témoin de son désarroi. Elle était seule si ce n’était, au loin, très loin, une maison qui semblait inhabitée et un bâtiment désaffecté.

    Encore assez lucide, elle décida d’avancer, de ramper à la force des bras. Maintenant, tout son corps se réveillait, lui faisait mal. Le moindre mouvement lui arrachait des grimaces de douleur. Cependant, elle ne voyait aucune autre solution que celle de bouger pour ne pas mourir sur place.

    Le soleil sortit des nuages, réchauffa ses membres endoloris. L’œil fixé sur l’herbe humide, elle ne progressait que très lentement quand elle repéra, à quelques mètres, un objet luisant : la lame en acier d’un couteau opinel planté dans la terre meuble reflétait les premiers rayons matinaux.

    Elle s’en souvint alors brusquement : un homme avait surgi dont ne sait où, armé d’un couteau. Elle lui avait lancé au visage la gourde qu’elle tenait en main. L’homme l’avait manquée et il avait disparu.

Remake / Galet

 



REMAKE


CHRIIIISSS !... Bon sang, vous vous fichez de moi ? Si vous tenez absolument à tourner ce navet, commencez par respecter l’original !

OK, la Laura, elle a pris 20 ans dans la tronche, donc tu préfères qu’on me voie de dos parce que, moi, j’en ai plus de 40 ?… Sympa la réflexion, et merci pour ma promo ! Mais pourquoi la faire encore courir et tomber dans la prairie ? Et d’abord, elle DÉVALAIT la colline et toi tu me la fais MONTER.

Quoi ? Elle courre parce qu’elle est contente de revoir la maison de son enfance ? OK, mais le Charles Ingalls, ça devait être un bon terrassier parce que, dans mon souvenir, le dénivelé était un peu plus fort il me semble ? 

Qu’est-ce que tu marmonnes dans ta moustache ? L’érosion de temps ? A qui tu vas faire avaler ça ? Je te signale qu’il y a maintenant une troisième génération qui regarde le feuilleton qui repasse en boucle. T’as intérêt à te documenter ! Bon, je commence à avoir le derrière mouillé… CHRIIIISSS !! MATTHEW !! Y a pas quelqu’un qui va m’aider à dénouer ces foutus lacets attachés ensemble, que je me relève ? Personne n’a un couteau ?


Un seul être vous manque / L'Entille

 



Un seul être vous manque.


Heathcliff ! Heathcliff !
Je te cherche partout depuis ce matin. Tu es sorti sans faire de bruit. Tu n’étais déjà plus là lorsque je suis descendue. Que vais-je faire sans toi ? Ton absence est comme un couteau dans mon cœur exsangue. Nous avons tant parcouru la campagne ensemble. Aucun chemin, aucun bosquet, aucun arbre ne nous est étranger.
Heathcliff ! Heathcliff ! Reviens, je ne te laisserai plus dormir tout seul dans le salon. Ma chambre te sera ouverte chaque nuit. Je te préparerai les repas que tu préfères. On écoutera uniquement les musiques que tu aimes. Je te lirai tes histoires préférées.
Heathcliff ! Heathcliff ! Reviens.
Ah mais tu es là. Où étais-tu caché mon tout doux. J’étais inquiète, je me suis languit de toi depuis mon réveil.
Heathcliff ! Viens ici mon tout beau. Viens mon chien.


LE MONDE DE CHRISTINA : L' OBSCURITÉ DE LA FERME / Marie Sylvie

 



LE MONDE DE CHRISTINA : 

L' OBSCURITÉ DE LA FERME 


Christina, les jambes tremblantes,  le souffle court, se retrouvait au milieu du champ doré qui jadis représentait la sérénité et la quiétude. Maintenant il n'était qu'un théâtre d'horreur silencieux. Ses mains s'accrochaient à l'herbe, cherchant un ancrage dans la réalité qui semblait se dissiper.
Elle avait fui la maison le cœur battant à tout rompre, échappant de justesse à l'atrocité qui s'y était déroulée. Le couteau de cuisine, l'arme de folie de son père, était encore gravé dans son esprit. L'image de ses proches, gisant inertes, ne cesserait jamais de la hanter. 

Le paysan, son père abattu par des dettes insurmontables et le désespoir, avait perdu tout sens de la réalité. Dans un accès de démence, il avait pris le couteau et avait assassiné sa famille avant de se pendre dans la grange autrefois lieu de jeux et de rires et de ce fait  devenue un monument de tragédie. 

Christina, seule survivante, rampait vers le sommet de la colline à la recherche d'aide, d'espoir, de quelque chose qui pourrait la sortir de cet enfer. Chaque mouvement était une lutte, chaque souffle une victoire sur la terreur paralysante. Elle savait qu'elle devait continuer pour honorer la mémoire de sa famille et pour échapper à ce cauchemar. 

Le soleil couchant projetait des ombres longues et inquiétantes, enveloppant le paysage d'une lumière étrange et effrayante. Chaque pas en avant était une déclaration de survie, une promesse de ne jamais se laisser vaincre par les ténèbres. 

L'avenir de Christina était incertain mais sa détermination brillait comme un phare dans la nuit noire. Elle trouverait un moyen de surmonter cette horreur, de se reconstruire et de se battre pour un avenir meilleur malgré la cicatrice indélébile que cette nuit avait laissé sur son âme. 

Froides sueurs dans l'été / Jill Bill





 




Froides sueurs dans l'été


En pleine campagne
Avec ses deux trois ploucs dispersés
Avoir un accident d'bagnole, euh.......

Elle se mit à ramper
A travers les herbes, comme une limace,
Vaseuse, une guibolle amochée...

Le conducteur, mort, ivre mort
Voilà ce qui causa sa perte, leur drame...
Boire ou conduire, lui disait-elle,
Mais allez prêcher dans le désert hein !!!

Et personne en vue, pas même un chien,
Le soleil qui cogne,
Au s'cours, à l'aide, à l'aide, à l'aide...

Elle pensait déjà à la nuit qui tomberait
Et pas même un couteau pour se défendre...
A l'abri de rien, individu prédateur, puma pareil...

Au s'cours, à l'aide, à l'aide, à l'aide...

Bon, que va faire l'auteur du bouquin à présent ;
Sieur Fred Hitchcok......

17 février 2025

Sujet 127 - les participants

 



Jill Bill : 
Froides sueurs dans l'été

Marie Sylvie : 
Le monde de Christina/l'obscurité de la ferme 

L'Entille : 
Un seul être vous manque 

Galet : 
Remake 

J.Libert : 
Coup manqué



15 février 2025

Sujet 127 - semaine du 15 au 22 février

 



Une lessive haute en couleurs/Lilou

 Une lessive haute en couleurs


Chez la famille Duraton, le linge, c'était un peu comme un inventaire à la Prévert version linge sale. Des chaussettes orphelines, des slips troués, des pulls qui ont rétréci, des draps qui ont fait la grève du lit... Bref, un joyeux bazar textile qui s'entassait dans le panier à linge, prêt à déborder à chaque instant. 

Ce samedi matin, c’est jour de lessive  et même de grande lessive. La machine familiale a rendu l’âme le mois dernier et depuis la famille Dubois décide d'aller laver son linge à la laverie automatique du quartier. Entre le père, la mère, et les deux enfants, le chat et le chien chacun a une mission bien précise : papa porte le panier de linge, maman s'occupe de la lessive, et les enfants… Eh bien, ils sont là pour mettre le bazar et profiter des jets d’eau pour laver le chien Oscar. 

Dès leur arrivée, catastrophe : Jules, le petit dernier, glisse et renverse toute une boîte de lessive en poudre par terre. Un nuage blanc envahit la laverie, et un vieux monsieur lisant son journal, assiste dans un coin disparaît presque sous la poussière. 

Papa essaie de rattraper la situation et verse un bouchon de lessive liquide dans le tambour… mais il se trompe de bouteille et vide le shampooing du chien à la place. "Ça lavera bien quand même", dit-il en haussant les épaules pendant qu’Oscar s’ébroue couvert de mousse !

Maman, elle, programme la machine mais n’a pas vu  que Jules a touché tous les boutons. Résultat : le cycle démarre en mode « 90°C – Essorage Tornade ». En voyant le linge tournoyer à une vitesse folle, Léa s'exclame : "On va récupérer des chaussettes taille Barbie et les tee-shirts comme une brassière arc en ciel ! 

Quand la machine s'arrête enfin, le linge ressort impeccablement propre, mais avec une odeur étrange… de lavande et de croquettes pour chien. "Au moins, on n'aura pas de puces", plaisante papa.

Finalement, laver son linge en famille, c'est un peu comme la vie : un mélange d'imprévus. 


Demain dans l'journal / L'Entille

 



« Demain dans l’journal »

 

« Demain dans l’journal, y’aura mon portrait » Cette rengaine tourne en boucle dans ma tête depuis quelques heures. Non, j’ai pas gagné un concours quelconque ou même commis une prouesse sportive, loin de moi ce spectacle. Ni bien sûr été mis en examen après une garde à vue éprouvante où j’ai fini par avouer tout, même l’assassinat de JFK.

« Demain dans l’journal, y’aura mon portrait » J’arrive pas à me sortir cette chanson de la tête. Elle s’est insinuée en moi comme le vaccin de la grippe aviaire dans un poulet de trois semaines. Ce matin j’ai écouté les infos à la radio, j’devrais pas, c’est toxique. Ensuite, passage à la douche et j’ai enfourché mon vélo pour aller au boulot. Sur le parcours, rien de spécial, la circulation habituelle, les piétons pressés, les trottinettes intrépides, les vélos véloces, les voitures méprisantes, les camionnettes querelleuses et les bus impériaux.

« Demain dans l’journal, y’aura mon portrait » Une drôle d'inquiétude m’a agrippée soudain. En passant devant « My beautiful laundrette » le nouveau business de Momo qui vous vend du temps de machine à laver, 7 jours sur 7 et 24h sur 24 avec distributeur de lessive et de sodas.

Momo, il faut toujours qu’il l’a ramène. Il a de la culture et le fait savoir. Il s’est mis en cheville avec son cousin Omar parce que j’ai refusé de m’associer à son projet. Au début, je devais passer deux fois par jour relever les compteurs. Le quartier est pourtant sûr mais Momo est un bileux. Je devais aussi surveiller les machines et poser la vidéo surveillance. Des fois que quelqu’un aurait pris une machine pour un punching ball. Ah, et puis aussi le SAV. Mais c’est quand il s’est mis dans la tête que je pourrais « à l’occasion » saboter les enseignes concurrentes pour améliorer sa rentabilité, j’ai plus été d’accord.

Momo, il aime pas qu’on lui refuse. Il pourrait mettre un contrat sur ma tête maintenant que je connais ses combines concurrentielles. Il en serait capable avec Omar.

« Demain dans l’journal, y’aura mon portrait »…. Allez, pédale !

 


LA GRANDE LESSIVE / Galet

 



LA GRANDE LESSIVE



Quand elle avait fait la connaissance de Freddy, il n’était déjà pas blanc-blanc, mais c’est bien connu, les filles se laissent avoir par les mauvais garçons, et puis elles croient naïvement qu’elles pourront les changer…

Au fil des mois, elle avait plus d’une fois expérimenté sa part d’ombre, soupçonné plus que su des choses pas très nettes et réalisé trop tard que sa grande passion était bien terne. Il ne servait à rien d’en parler, il était même fortement conseillé d’éviter le sujet, moyennant quoi son existence restait vivable. Elle gardait pourtant un espoir infime de changer les choses, surtout les jours où il l’accompagnait (elle réfutait la surveillance dont l’accusait sa copine Sylvie), comme aujourd’hui où, comme d’habitude, c’est elle qui se coltinait la lourde charge de la grande panière à linge pour laquelle il avait consenti qu’elle prenne un petit chariot. Une lessive par mois, ce n’était pas du luxe et il y avait facilement de quoi remplir la plus grande des machines à tambour.

Elle l’avait décidé à venir à la laverie automatique les lundis matin, parce qu’il n’y avait jamais personne, donc aucune possibilité de se colleter avec quelqu’un pour un regard de travers ou un mot mal interprété. Et donc ce lundi, comme d’habitude, elle avait chargé la 17, mis le godet de lessive et la dose d’assouplissant, elle avait aussi ajouté dans le bac la javel qu’elle avait apportée, avait refermé le hublot et sélectionné le cycle long. Cela lui donnait largement le temps de faire les courses, lui restant là, de toute façon il n’aurait pas aimé pousser un caddie.

Quand, deux heures plus tard, elle trouva un attroupement devant la barrière qui bloquait la rue et qu’elle vit le gyrophare rouge de l’ambulance des pompiers et le bleu de la voiture des gendarmes, elle sut que sa lessive était terminée, et qu’elle allait maintenant avoir tout le temps de vivre une autre vie, seule au milieu d’autres. Elle reprit le chemin de son appartement minable en fredonnant « Passez votre amour à la machine, faites bouillir… ». Les visites n’allaient pas tarder. Et puis elle était sur le point de réaliser enfin son vieux rêve de gosse : avoir sa photo dans le journal !




Un jour sans ou avec, faut voir….. / Cathy

 



Un jour sans ou avec, faut voir…..

 

J’étais si pressé d’arriver à la laverie, que je me suis empressé de mettre mon linge dans cette grosse machine avec mes bras qui s’articulaient avec une rapidité comme seul Gonzales était capable, oui vous savez la petite souris dans le dessin animé.

Bref, une fois tout mis à l’intérieur, j’ai claqué ce foutu hublot comme un fou, elle voulait pas se fermer, c’est pas ma faute, bon sang ! J’étais pressé moi.

Tous les yeux se sont retournés vers moi quand elle s’est enfin fermée, faut dire le bruit du choc était si puissant qu’on aurait pu l’entendre au boulanger de la rue Émile à côté de l’église.

M’en fous, dans ma tête leurs regards m’importaient peu, tous ce que je voulais c’était lire mon journal.

Bon dieu ! Que je l’attendais ce moment.

Mes yeux en mode roue libre dans toute la pièce à la recherche d’une chaise où un truc, n’importe, chuis pas difficile, juste de quoi poser mon derrière, pour pas dire de gros mots, mais ça me démange, tellement je suis agacé……

D’un coup mes yeux se figent, et là, je cours, je cours vers mon trône.

Enfin !

Là, assis, je pris une grande bouffée d’air.

D’ailleurs, je crois que j’ai dû respirer trop fort parce encore une fois tous les regards se sont tournés vers moi, m’en fous, mon journal où est mon journal ?

Merde ! Il est où ? Ce bip……… (Désolé c’est parti tout seul).

Mon cerveau se mit en mode réflexion…… Tout en scrutant mon linge faire des loopings dans le gros caisson.

Putain ! j’vous l’donne en mille, j’vois ti pas mon journal en train de s’ébouriffer virevoltant encore et encore, on aurait même pu se dire qu’il était heureux du tour de manège.

Je le crois pas !

Il me nargue en plus !

La première page du New-York Times est collée au hublot.

Du coup je me suis assis par terre devant essayant de lire quelques frasques de l’actualité.

Je peux vous dire qu’à la fin du cycle de lavage j’avais un de ces mal de tête et cette fois-ci c’était pas à cause de ma femme.

 


Mauvais rêve ? / K


 


Lu dans le journal...

Victime de crises de somnambulisme régulièrement, Lucien Verne, 71 ans, a été retrouvé en boule à l’intérieur d’une des machines de la laverie automatique « Le Tour du Linge en 80 minutes » rue Sarcany.  
La machine était à l’arrêt et n’avait pas fonctionné, le hublot étant juste poussé, Lucien pouvait fort heureusement respirer.
C’est un certain Paul Person, client de retour à la laverie car il avait perdu une chaussette, qui a pu alerter les secours qui ont désincarcéré rapidement Lucien dont on ignore à ce jour s’il est vraiment retraité de la marine marchande comme la rumeur a couru et quel livre il était en train de lire au moment des faits. Il est à ce jour en observation au CHU, sain et sauf.
L’établissement n’étant pas doté de caméra de surveillance, rien de plus n’a pu être établi. 

La chaussette n’a pas été retrouvée.
     

La fille de la laverie / Vegas sur sarthe

 



La fille de la laverie


Face aux machines infernales

j'aimerais qu'elle me sourie

la fille de la laverie

avant l'essorage final


J'ai mis un jean et deux chaussettes

pour être assis à côté d'elle

sur ce siège providentiel

sûr que je dois avoir l'air bête


Son regard triste et dévasté

épie la ronde des tambours

mon cœur bat le compte-à-rebours

sa machine va s'arrêter


Je prolonge ma rêverie

j'ai pris sa main et son regard ...

elle est partie sans crier gare

la fille de la laverie


Journal de bord / Marie Sylvie

 


JOURNAL DE BORD :
ENTRE ESCROQUERIE ET RÉSILIENCE 

Je souhaite partager avec vous une expérience personnelle et marquante que j'ai vécue après mon aménagement dans mon nouvel appartement. Mon témoignage raconte comment j'ai été victime d'une escroquerie domestique et les défis que j'ai dû surmonter. Il souligne l'importance de la vigilance et de la prudence lorsqu'on emménage dans un nouveau logement. J'espère que cette histoire pourra servir de leçon et d'avertissement à ceux qui se trouvent dans une situation similaire. 


Cette illustration de laverie me rappelle lorsque je suis arrivée dans cet appartement. Étant donné que mes horaires de travail étaient fixes, un escroc en a profité. Il entrait pendant mon absence professionnelle et faisait fonctionner la machine à laver le linge en programmant le cycle le plus long à 90° , donc le plus coûteux. À chaque retour chez moi, je ressentais une montée de colère et d'incompréhension en voyant le bouton lumineux indiquant la fin du cycle. 
Personne ne voulait croire à mon histoire, me laissant un sentiment de frustration et d'isolement alors que les factures d'eau et d'électricité n'en finissaient pas d'augmenter. Finalement, j'ai jeté ma machine à laver, ressentant à la fois un soulagement et une certaine tristesse de me débarrasser d'un objet devenu un symbole de mon désarroi. 
J'ai commencé à entretenir mon linge en utilisant une machine à laver située sur le parking du supermarché. Pouvoir faire mes courses pendant que la machine lavait mon linge apportait un certain réconfort et une sensation de contrôle retrouvé sur la situation.
Cependant, cette tranquillité fut de courte durée. Une écurie de chevaux utilisait également la machinerie aérienne pour laver ses tapis de sellerie. À ma grande déception, mon linge ressortait recouvert de poils de chevaux, me plongeant dans un mélange d'exaspération et de désespoir. 
Lorsque je l'ai signalé au propriétaire de la machine, il m'a recommandé de faire tourner la machine à vide avant d'y mettre mon linge. Cette solution impliquait une perte de temps et surtout d'argent ajoutant un sentiment d'injustice et de découragement. Malgré tous ces obstacles, je continuais à persévérer en cherchant sans cesse des solutions pour améliorer cette situation difficile. 

Repensant à tout ce que j'avais traversé, j'ai compris l'important de prendre certaines précautions. Ainsi voici un conseil pour ceux qui emménagent dans un nouveau logement ayant déjà été occupé :
 Assurez-vous que l'ancien locataire n'a pas conservé un double des clés. Faites changer les serrures dès votre arrivée pour éviter toute visite indésirable pendant votre absence. Malheureusement, le travail laisse souvent une belle opportunité aux malfrats. Il semble crucial de rester vigilant et de protéger votre domicile contre toute intrusion. 
Si on doute de vous à vous faire douter de vous-même n'hésitez pas alors à tenir un journal de bord ! Cela peut vous aider à garder une trace des événements et à prouver votre bonne foi en cas de besoin. 

DE TOUT REPOS / J.Libert


 


DE TOUT REPOS

    Aujourd’hui, quoi de plus simple et de moins fatigant que de procéder au lavage du linge de maison et des vêtements ? Chaque foyer dispose d’un lave linge, parfois d’un sèche linge ou même du combiné. À tout moment, du jour, de la nuit, de la semaine, on peut faire tourner une machine, mélanger le blanc avec les couleurs à grand renfort de publicité pour les lingettes « décolor stop », un mariage inédit…
    Et pour ceux qui sont en panne de machine, qui préfèrent lire leur journal ou faire la sieste au son du doux ronron des tambours, il y a les laveries. Là, les machines rutilantes, automatisées, alignées en rang d’oignon, n’attendent que de tourner et de vous redonner, pour quelques euros, un linge propre, parfumé, à peine froissé et, parfois, séché.
    Plus rien à voir avec le jour sacro saint du lundi consacré à la lessive dans les années d’après guerre 45-50. Le métier de laveuse était encore un vrai métier. 
    Annette se souvient de cette femme qu’on appelait « La Mère Alix ». C’était la laveuse des châtelains. Âgée à cette époque d’une cinquantaine d’années, elle était déjà pliée en deux comme une vieille tige tordue que l’on aurait brisée si on avait essayé de la redresser.
    Tous les lundis, on la voyait arriver à vélo pour effectuer la lessive hebdomadaire. Vêtue de son éternel tablier bleu marine, elle commençait par allumer la grosse cuisinière à charbon pour faire bouillir l’eau de la lessiveuse en zinc munie de son champignon central.
    S’ensuivait tout un rite et des étapes de lavage qui la laissaient exténuée. Plus tard, dans la journée, la Mère Alix de plus en plus courbée, les mains rougies par l’eau froide, repartait sur son vélo jusqu’à la prochaine tournée de lessive, la semaine suivante.
         
                                                                                                                  

Malsain / Jak

 



MALSAIN  


j'ai lu dans le journal, que pas loin d'chez moi, près du carrefour,

 on me propose de laver mon linge .

l'endroit est propre, c'est clean, pratique, linge séché, pour quelques euros

Je suis tentée,

 mais à bien y réfléchir, plonger mon linge

 dans le même bac que des inconnus contagieux

c'est malsain,  j'y renonce

je préfère laver mon linge sale en famille 


Entre nous... / Jill Bill


Entre nous...



Ne dit-on pas
Laver son linge sale en famille...
(Bon, j'suis vieux jeune homme aussi !)

Ben j'ai pas trop la tune
Alors je vais à la laverie du coin...
J'emporte mon journal
Et un paquet d'chips
En plus du linge, sale...
Roulement de tambour,
Pour toute musique...

Parfois, un brin d'causette
Avec une paumée,
Une sans le rond,
« A quand un hublot de yacht
Me dit-elle, avec humour...... »

Mouais, ça adoucit not'misère....
Mais ça fait pas trop voyager
Ces hublots-là....
Quand est-ce que la roue va tourner.... !?

J'ai mis tout mon talent
Dans ma machine à écrire,
Mon Parry Hotter se vendra, un jour....

09 février 2025

Sujet 126 - les participants

 


Jill Bill : Entre nous...

Jak : Malsain

J.Libert : De tout repos 

Marie Sylvie : Journal de bord 

Vegas sur sarthe : La fille de la laverie

K : Mauvais rêve ?

Cathy : Un jour sans ou avec, faut voir…

 Galet : La grande lessive 

L'Entille : Demain dans l'journal...

Lilou : Une lessive haute en couleurs


08 février 2025

Sujet 126 - semaine du 8 au 15 février

 



Diabolo/Lilou

 Diabolo

Diabolo a sommeil ! il rêve bien sûr mais à quoi ?

Hier sa mère lui a raconté comment c’était une souris. Il n’en avait jamais vu lorsque sa mère lui avait déposé sous les moustaches un corps démembré. Il avait eu du mal à rassembler des morceaux pour que cela ressemble à quelque chose.

Aujourd’hui, il rêve d’un oiseau ! C’est quoi dis- maman un oiseau ?

Sa mère lui a répondu qu’il devait l’imaginer avant de pouvoir le chasser !

Il sait quoi au juste. L’affaire possède un bec des ailes des pattes ah oui mais deux une tête avec deux yeux ; un de chaque coté ! un vrai puzzle !

Diabolo ouvre un œil. Il aperçoit aussi quelques plumes. Oui mais où les mettre ces plumes !

Oh qu’il a sommeil Diabolo !

Bon si je mets les pattes sur la tête cela ne va pas. Ah mais il a une grande queue aussi.

C’est par là que je vais le choper le machin qui me nargue ! les ailes sous le ventre ? Non il reste encore des morceaux.

Diabolo ouvre un oeil. Il a soif, mais il n’a pas le courage d’aller chercher la goutte d’eau dans le bassin.

Mais au fait dans le bassin aux poissons, il y a des oiseaux qui viennent boire.

Courageusement, Diabolo il ouvre le deuxième œil, juste au moment où une mésange lui passe sous le nez.

Pas le temps, elle est partie. Diabolo se rendort.

Scandale / La Licorne

 



Scandale

 

My God ! Je ne sais pas si je vais m'en remettre !

Je suis atterré depuis que j'ai appris la nouvelle.

 

Mon maître, mon cher maître , celui que je vénérais,

celui qui m'a rendu célèbre,

est tombé de son piédestal.

Il est accusé de choses graves,

et depuis que l'affaire est sortie,

je ne sors plus, je reste cloîtré.

 

L'être humain reste un mystère quantique pour moi.

Peut-être qu'un jour, on résoudra l'énigme.

Mais pour l'instant, je suis mort de honte.

 

Le cher homme,

mondialement célèbre, et respecté de tous,

tenait un journal intime

dans lequel il décrivait son attirance pour les jeunes minettes

et les relations interdites qu'il entretenait avec elles.

 

Je ne sais pas vous, mais moi, ça me révulse.

Il faudra que l'eau coule longtemps sous les ponts

avant que je ne retrouve goût à la vie.

En attendant, laissez-moi dormir.

Dans ma boîte.

.

Le chat de Schrödinger

.

Chat pitre / Galet

 



Chat pitre


Mon chat Sacha

Faisait des entrechats

Lorsque sa patte flancha

Et qu’il trébucha.

Sur le tapis il s’étala

Et de dépit miaula.

Se relevant il s’en alla

Boire un peu d’eau… et puis voilà !