J'ai toujours aimé collectionner les os s'écria la professeure de sciences naturelles assise sur son bureau, le ventre arrondi par l'enfant à venir.
Nous connaissons ta valeur dit l'ange de la mort qui revenait doucement à la vie en remontant les marches et son pantalon, lentement, à reculons, sans la quitter des yeux.
Faut dire qu'elle était bien en chaire la prof.
Elle était prête à perdre les os. Un sacrifice qu'elle faisait volontiers, croyant, suite à une glissade sémantique sans dommage corporels fort heureusement, qu'il était l'ange de l'amor. le cœur a ses raison que la raison ignore aurait dit Pascal qui terminait juste son traité sur le vide avant d'inventer la presse hydraulique.
Lorsque je suis arrivé dans sa salle de classe, elle éprouva une grande joie à n'être pas seule. Nous étions désormais assis l'un en face de l'autre, lorsque l'un des anges, exterminateur, celui-là, me tint en joue avec un revolver en plastique... la tension était palpable.
Il était temps de partir me dis-je, quitter ce monde un peu fou. J'ouvris mon parapluie, l'air de rien s'y engouffra, je quittais enfin le sol sans passer par la et pus ainsi, sans perdre la clef, revenir à mon état initial.
Une drôle d'expérience...
RépondreSupprimerL'exploit, tout y est, tu es passé par toutes les phrases !
RépondreSupprimerUne folie surréaliste secoue le texte, au point qu'on se demande quel pouvait être l'état initial !
Drôlatique ! Je salue l'exercice
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